Les erreurs à éviter dans la préparation des concours de lieutenant et de capitaine

Préparer le concours de lieutenant ou de capitaine de sapeurs-pompiers ne s’improvise pas. Beaucoup de candidats échouent non pas par manque de connaissances, mais à cause de quelques erreurs stratégiques : mauvaise méthode, apprentissage désorganisé, stress, isolement… Dans cet article, découvrez les 7 erreurs les plus fréquentes dans la préparation des concours d’officiers de sapeurs-pompiers — et surtout, comment les éviter pour mettre toutes les chances de votre côté.

MINDSET

Ghislain Montailler

10/11/20253 min read

Les erreurs à éviter dans la préparation des concours d’officiers de sapeurs-pompiers

Introduction

Réussir le concours de lieutenant ou de capitaine de sapeurs-pompiers, ce n’est pas seulement une affaire de connaissances. C’est une épreuve d’endurance, d’organisation, de mental et de méthode.
Chaque année, de nombreux candidats échouent non pas parce qu’ils manquent de capacités, mais parce qu’ils tombent dans des pièges classiques pendant leur préparation.

En tant que formateur et officier de sapeurs-pompiers, j’ai accompagné des dizaines de candidats. Voici les erreurs les plus fréquentes que j’observe — et surtout, comment les éviter.

1. Croire que réviser “beaucoup” suffit à réussir

Passer des heures à lire des documents, refaire sans fin les mêmes QCM ou recopier des fiches ne garantit rien.
La clé, ce n’est pas la quantité, mais la qualité de l’apprentissage.

👉 Ce qu’il faut faire :

  • Alternez les formats : fiches, cartes mentales, QCM, résumés oraux.

  • Mettez-vous régulièrement en situation réelle (épreuves chronométrées).

  • Cherchez à comprendre les logiques, pas seulement à retenir.

2. Négliger la méthode de travail

Beaucoup de candidats s’épuisent car ils n’ont pas de stratégie : ils se dispersent, ne priorisent pas, révisent au hasard selon la motivation du jour.

👉 Ce qu’il faut faire :

  • Construisez un plan de révision clair : thèmes, échéances, bilans hebdomadaires.

  • Fixez des objectifs précis (“je maîtrise le GDO avant fin octobre”).

  • Prévoyez des temps de repos et d’intégration : le cerveau apprend dans le calme.

3. Attendre le dernier moment pour s’entraîner

Certains candidats se plongent dans la théorie… puis découvrent trop tard qu’ils ne savent pas rédiger une note opérationnelle ou structurer une composition.
La préparation doit être progressive et intégrée : connaissance + entraînement + analyse.

👉 Ce qu’il faut faire :

  • Commencez tôt les exercices d’application (cas pratiques, oraux simulés).

  • Corrigez vos erreurs, notez vos points faibles et retravaillez-les.

  • Demandez un retour extérieur : formateur, collègue, ou pair.

4. Sous-estimer l’épreuve orale

L’oral n’est pas une formalité. Il révèle la personnalité, le leadership, la cohérence et la motivation du candidat.
Beaucoup se préparent uniquement au contenu… et oublient la forme : posture, ton, confiance, clarté.

👉 Ce qu’il faut faire :

  • Entraînez-vous à voix haute dès le début.

  • Travaillez votre présentation personnelle : qui vous êtes, ce que vous apportez.

  • Apprenez à écouter et reformuler : le jury évalue aussi votre intelligence relationnelle.

5. Vouloir tout maîtriser

Les concours d’officier couvrent un large spectre : prévention, gestion de crise, management, sécurité civile, droit, etc.
Certains candidats s’éparpillent, veulent tout savoir… et finissent frustrés.

👉 Ce qu’il faut faire :

  • Identifiez vos points forts et vos zones de progrès prioritaires.

  • Appuyez-vous sur des fiches synthétiques et des ressources ciblées.

  • Acceptez de ne pas tout savoir : ce qui compte, c’est la cohérence de votre raisonnement.

6. Travailler seul, sans accompagnement

Beaucoup pensent pouvoir tout faire en autonomie. Or, préparer un concours, c’est un chemin exigeant, parfois semé de doutes.
Sans cadre, sans retour et sans motivation collective, le risque d’abandon augmente.

👉 Ce qu’il faut faire :

  • Rejoignez une formation structurée ou un groupe d’entraînement.

  • Sollicitez un formateur pour obtenir un regard extérieur et des conseils personnalisés.

  • Gardez un lien avec d’autres candidats : partager, c’est progresser.

7. Négliger la préparation mentale

Le stress, la fatigue et la peur de l’échec peuvent ruiner des mois de travail.
Le mental d’un officier se construit bien avant le concours.

👉 Ce qu’il faut faire :

  • Apprenez à gérer votre énergie (sommeil, alimentation, sport, respiration).

  • Utilisez des outils comme la visualisation, la respiration carrée ou l’ennéagramme pour mieux vous connaître.

  • Préparez-vous comme à une mission opérationnelle : calme, lucidité, endurance.

En résumé

La réussite au concours d’officier de sapeurs-pompiers n’est pas le fruit du hasard.
Elle repose sur une préparation réfléchie, une discipline personnelle et un accompagnement adapté.

Éviter ces erreurs, c’est déjà se donner une longueur d’avance sur la majorité des candidats.